Inhumation et crémation

Inhumation ou crémation ?

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Si l’inhumation paraît être plus traditionnelle, la crémation est attestée bien avant l’antiquité, partout dans le monde, avec ou sans urnes cinéraires.

Le choix de la crémation ne signifie pas systématiquement qu’il n’y aura pas de lieu de mémoire. On peut inhumer une urne dans une tombe traditionnelle auprès de cercueil. Il existe de plus en plus d’aménagements dans les cimetières pour des concessions destinées à des urnes : columbarium, cavurne, caveatins…

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Qu’est ce qu’une concession funéraire ?

 

L’inhumation se fait toujours dans une concession funéraire. La concession est un terrain, souvent de 2 mètres carré pour accueillir des cercueils, mis à disposition par les mairies à destination des particuliers, dans des cimetières (sauf exception).

Le prix des concessions est fixé par les mairie et varie en fonction des durées proposées (5, 10, 15, 30 ou 50 ans, voire 99 ans ou perpétuelle). Les durées sont renouvelables.

Pour avoir le droit d’acheter une concession funéraire, il faut justifier d’un domicile dans la commune. On peut aussi créer une concession dans une commune pour inhumer une personne décédée dans cette commune, même s’il n’elle résidait pas.

On peut l’acheter de son vivant par anticipation sur sa propre commune. Elle peut être acheté au moment du décès par un tiers.

 

Enfin les concessions sont nominatives, attribuées à 1 personne ou un couple.

Elle se transmettent aux descendants ou à défaut aux héritiers directs. Le titre de concessionnaire perdure, et les descendants deviennent « ayant-droit ». Les concessionnaires, comme leurs ayant-droit, peuvent y reposer et demander l'inhumation d'un tiers, apparenté ou non. 

 

On peut demander à créer une sépulture dans un terrain privé. Mais si la demande est acceptée (par le Préfet), l’espace dédié à la tombe devient publique et doit être accessible à tous.

 

L’aménagement de la sépulture

 

Une sépulture est souvent constituée d’une partie destinée à recevoir les cercueils (et aussi de plus en plus les urnes), et d’une partie qui ferme, protège et marque l’emplacement de la tombe, le « monument funéraire » (c’est a dire la pierre tombale, la stèle)

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On distingue deux modes d’inhumation : le caveau ou la pleine-terre.

 

Le caveau est une construction souterraine maçonnée, plus ou moins profonde, destinée à accueillir un ou plusieurs cercueils. Après avoir placé un premier cercueil au fond, des dalles de séparations ferment la case, cachant le cercueil inhumé, et constituant le sol de la case au dessus destinée à accueillir un cercueil à venir. Il existe une grande variété de caveaux, très ou peu profonds, parfois doubles (deux cercueils cote à cote) ou triples, en cuves préfabriquées ou coulés  sur mesure à la main, en ciment ou en béton, armés ou non.

Le caveau est plus étroit en partie supérieure, faisant ainsi office de fondation pour la tombe en surface (monument funéraire, pierre tombale, …)

 

Nous réalisons des caveaux sur mesure, dans le respect des règles de chaque cimetière.

 

La pleine terre est une simple fosse, creusée à même la terre en vue d’une inhumation. Une fois le cercueil placé au fond, il est recouvert de terre et la fosse est  entièrement comblée. La fosse est creusée d'1 mètre par 2 mètres, et sa profondeur varie d’1,50m à 2,50 mètres, en fonction du nombre de places souhaitées pour inhumer un ou deux cercueils, plus rarement 3. Pour la seconde inhumation, la fosse est creusée à nouveau, un peu moins profondément, et le second cercueil est placé et recouvert de terre.

Aménager une sépulture en pleine terre est souvent moins cher que construire un caveau. Mais les règlements de cimetières imposent souvent des aménagements qui ajoutent des dépenses (semelle et fausse-case). De plus, s’il y a une seconde inhumation, il faut à nouveau creuser après avoir démonter le monument funéraire.

 

L’enfeu est une variante du caveau. Les cases destinées à recevoir les cercueils ne sont pas enterrés mais en surface, superposées. On parle de « tiroirs », ils sont fermés par des plaques en pierre, d’un petit coté. C’est un mode d’inhumation est pratiqué sur des sols en pierre, et des climats chaud et sec.

 

L’habillage de la tombe

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En surface, au dessus du caveau ou de la sépulture en pleine terre, on peut faire installer un « monument funéraire ».

 

Le «monument funéraire» protège les défunts et renseigne les vivants. Chaque monument devrait être unique et singulier. Nous concevons avec vous le monument qui conviendra le mieux, du plus sophistiqué au plus sobre. Nous établissons devis, plans cotés et étude de faisabilité.

 

Nous réalisons tous les travaux de cimetière et concevons avec vous un monument funéraire unique.

Consultez notre rubrique « monuments funéraires » pour plus d’informations.

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La crémation : comment choisir un crématorium ?

 

Une crémation se déroule systématiquement dans un crématorium.  

Vous êtes libre du choix du crématorium, souvent la proximité détermine ce choix.

Mais les tarifs varient, tout comme les prestations.

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Quels prestations au crématorium ?

 

Les crématoriums proposent tous la mise à disposition de salles. Tous en ont au moins une pour une cérémonie avant la crémation, certains en ont pour attendre pendant le crémation, faire une collation.

Si l’acte technique de crémation est sensiblement le même partout, les salles font la différence, plus ou moins grandes, plus ou moins équipées, modernes, chaleureuses…

 

Autour du crématorium, on trouve souvent un columbarium pour inhumer les urnes, un jardin du souvenir pour la dispersion des cendres.

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Voir la rubrique conseils pour organiser une cérémonie au crématorium

 

Comment se déroule une crémation ?

 

Le processus de crémation dure environs 2 heures 30. Un « conducteur de four » s’assure du bon déroulement de la crémation.

Le cercueil est introduit seul et en entier dans l’appareil de crémation. Il n’y a pas de flamme tant que le cercueil n’y est pas. C’est la chaleur intense qui fait s’embraser le bois du cercueil, permettant la crémation du corps. L’introduction est rapide pour éviter un retour de flamme.

A la fin de la crémation, il ne reste plus qu’un peu de bois et les ossements. Ils sont retirés sans le bois et réduits en cendres dans un « pulvérisateur ». Ces cendres sont ensuite recueillies dans une urne ou un « dispersoir ».

 

La destination des cendres

 

Choisir la crémation n’est pas incompatible avec un lieu de recueillement durable. L’urne peut être placée dans une concession funéraire. Il existe des concessions spéciales uniquement pour des urnes (columbarium, cavurnes, caveautins). Mais une urne peut être inhumée dans une tombe destinée à accueillir des cercueils.

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Les concessions funéraires spécifiques pour des urnes sont appelés concessions cinéraires. Les Elles sont soumises aux memes règles que les concessions pour cercueil : terrain concédé par la commune, dans un cimetière, par la mairie, pour une durée déterminée renouvelable. Acheté par un concessionnaire ou un couple, les descendants deviennent ayant-droits et peuvent y inhumer qui ils veulent.  

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Voir nos conseils pour la législation concernant le devenir des cendres