Organiser des obsèques écologiques

Il n’y a pas de définition précise d’obsèques écologiques, pas de label, ni même de données précises et fiables, néanmoins une chose est certaine, si vivre pollue, mourrir pollue tout autant.

 

Les obsèques écologiques vont donc consister en une série de choix et de gestes visant à réduire au maximum la pollution engendrée par l’évènement, tout en restant dans le cadre légal.

 

 

Comment organiser des obsèques écologiques ?

 

Que ce soit une inhumation ou une crémation, c’est possible de réduire l’impact des obsèques sur l’environnement, par le choix de produits et services.

 

Le Transport : il faut obligatoirement un corbillard habilité, quelque soit la distance à parcourir. Pour l'instant les seuls corbillards  habilités sont à moteur thermique, souvent diesel. Certains véhicules hippomobiles peuvent être proposés par des associations à but non lucratifs et bénéficier d'une autorisation exceptionnelle de la mairie.

 

Le Ciel et la Terre a développé le premier corbillard vélo a assistance électrique : la Corbicyclette. Le véhicule existe, est opérationnel, mais les autorités de références ont retiré son autorisation seulement 2 mois après l’avoir délivrée. En effet, les textes de loi peuvent être interprétés de différentes manières et une procédure est en cours… pour un dernier voyage doux, lent, silencieux et écologique.

 

Les « Soins de conservation » (thanatopraxie) nécessitent l’usage de produits très toxiques. Ils sont interdits dans les cimetières « écologiques ». Ils sont parfois utiles, mais rarement obligatoires. Dans la plus part des cas, on peut leur préférer une toilette mortuaire, simple, superficielle, et largement suffisante.

Le Ciel et la Terre cherche à développer une gamme de soins de conservation naturels, à base d’huiles essentiels et de plantes.

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Le cercueil : choisir un modèle simple, en bois massif, non vernis, avec des poignées en bois.  Privilégier des encenses locales, qui poussent rapidement (préférer le peuplier au pin, sur-produit en agro-foresterie), des fabrication françaises, issues de forets françaises (ou au moins européennes)

Le Ciel et la Terre propose une gamme de cercueils écologiques en bois, vertueux, sobres, et beaux.

Le cercueil en carton est peut être une fausse bonne idée : il faut beaucoup d’énergie pour transformer du bois en carton.

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Le capiton en coton plutôt qu’en synthétique, ou pourquoi ne pas choisir d’utiliser un drap qui vous appartient, avec l’oreiller ou le coussin préféré du défunt.

 

L’urne : faites la vous même, c’est autorisé. Ou recyclez un contenant (minimum 4 litres, avec couvercle), utilisé par le défunt (sa boite de thé, de cigare, son bocal a gâteaux…) Il existe aussi de très jolies urnes, en matériaux naturels (bois, céramiques, pierre…) adaptées à la destination des cendres.

 

Les fleurs, évidement, préférer des fleurs de saison, issues de circuits courts. Nous avons la chance de disposer de nombreuses fleurs en France, différentes et belles en toute saison. La Ciel et la Terre travaille main dans la main avec les fleuristes Le Clos de Lias à Boulogne Billancourt, adhérant au Collectif de la Fleur Française.

https://www.collectifdelafleurfrancaise.com

 

 

La Tombe : réutiliser un monument funéraire existant, planter un petit jardin fleuri sur une tombe en « pleine terre ».

Voir notre page inhumation ou crémation.

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S’il faut créer un monument funéraire, choisir des granits ou des pierres français. Le choix de Granit en France : gris (du Tarn), rose (de Bretagne), bleu-gris (de Lanhélin); les pierres calcaires françaises : pierre de Comblanchien, tuffeau (pierre de Chauvigny), pierre d’Euville, pierre de Cassis, pierre de Paris.

Voir notre page choisir son monument funéraire

 

Les communes proposent de plus en plus des cimetières « verts » écologiques et vertueux. Ce sont des espaces apaisants, fleuris, où la nature vit au rythme des saisons. 

 

Même dans ce domaine funéraire, on n’échappe pas au « greenwashing », pratiqué par les grandes enseignes. Néanmoins, on ne meurt qu’une fois, alors ne culpabilisons pas trop. Il vaut mieux faire attention au quotidien de son vivant, et s’autoriser quelques écarts de conduite pour le moment exceptionnel des adieux.